Pourquoi vivre à BAIT VEGAN

Nom: Cohen ; Prenom: Reuven ; Age: 25 ans ; Celibataire.

Dans le quartier depuis 6 ans.

J’ai fait mon alya il y a sept ans pour aller étudier au Mahon Lev.

J’ai d’abord habité Bait Vegan pour la proximité avec le Mahon, puis mes amis de France se sont installés dans le quartier et j’y suis donc resté.

Bait Vegan est un quartier sympathique calme et excentré. Beaucoup de nationalités s y côtoient mais les français y sont en majorité.

Le quartier est principalement religieux (même si toutes les tendances religieuses y cohabitent dans le respect), et l’ambiance s’en ressent surtout le chabbat et les jours de fête. Très peu de voitures y circulent alors et une atmosphère spéciale règne dans les rues. La vie juive est florissante, il est possible de trouver une synagogue tous les 200 mètres et tous les rites s’y épanouissent.

C’est une des raisons pour lesquels les francophones s’y sentent bien, ils y retrouvent la vie communautaire qu’ils appréciaient en France et qui manque souvent ici en Israël.

Les solutions scolaires sont variées même si la majorité des écoles existantes sont harediot. Il existe également une école française qui permet de passer les examens de l’Education Nationale.

L’excellent institut religieux Mahon Lev se situe aussi dans notre quartier et propose un panel de formations technologiques de qualité reconnues dans le monde entier.

Au niveau pratique notre quartier a tous les atouts commerçants nécessaires : plusieurs épiceries, des pressings, une boucherie française et plusieurs restaurants tenus également par des francophones.

Les loisirs ont aussi la part belle à Bait Vegan : on y trouve plusieurs squares, des espaces verts et des piscines.

Les inconvénients du quartier sont en réalité le revers de médaille des avantages. L’aspect communautaire devient souvent communautariste et la population française reste beaucoup centrée sur elle-même, sans grande ouverture à la société israélienne qui l’entoure.

Enfin, le calme de Bait Vegan se paye malheureusement par la rareté des moyens de transport sur place. La voiture ou de longues minutes de marche sont souvent nécessaires pour accéder aux points d’intérêt de la ville.