Voici quelques signes avant-coureurs de Rosh Hashana: la cohue dans les supermarchés, le casse-tête des menus et le départ des certains hommes (dont votre mari) pour Ouman. Comme tous les ans, les femmes concernées ont droit aux mêmes questions : Comment tu vas faire sans ton mari ? Et tes enfants ? Et les repas… Emilie rédactrice à WebAviv et ayant vécu plusieurs fois cette situation nous donne quelques conseils :
Les préparatifs
A quelques jours du départ, tout est prêt : billets d’avion, hébergement et repas, votre mari a pensé à tout. Il vous a juste laissé une « toute petite chose » à gérer : sa valise. Soyons franches, si vous le laissez faire tout seul, il risque de partir avec seulement un tee-shirt, une paire de chaussettes (dépareillées de préférence) et sa brosse à dents. Vous vous retrouvez donc à ranger soigneusement ses affaires en vous retenant de coller une étiquette avec son nom sur ses habits. Comme vous avez peur que les repas ne soient pas assez copieux sur place, vous ne pouvez pas vous empêcher de rajouter 3 ou 4 Tupperwares remplis à ras bord de salade cuite, de halla et de pkeila ….. Votre mari se retrouve alors aussi chargé que le jour de votre alya.
Le seder de Roch Achana
Une fois les affaires consciencieusement repassées-pliées-rangées, il ne vous reste encore à résoudre une autre question : où passer les repas ? Et là problème : Il vous faut choisir entre l’invitation de votre belle-mère d’Ashdod, celle de votre famille de Netanya ou encore celle de votre cousine à Jérusalem. Solutions : vous dédoubler ou plus simple : organiser un seder avec d’autres mamans dans le même cas.
Le départ
Tout est enfin prêt, vous avez même eu le temps d’acheter vos tenues et celles de vos enfants. Il ne vous reste plus qu’à déposer votre mari à l’aéroport. Vous avez alors l’impression de l’envoyer dans une colonie de vacances et comme toutes les mamans vous stressez : j’espère qu’il va se faire des amis, que la nourriture va lui plaire, que ses moniteurs vont être sympas (ah non mince, il n’y en a pas). L’avion à peine décollé, vous lui avez déjà envoyé 12 sms histoire de lui rappeler de bien se couvrir là-bas.
Ne vous inquiétez pas ces quelques jours passent très vite (ou lentement ça dépend pour qui). Mais habituez-vous à cette situation car en général lorsqu’il passe une fois Roch Hachana à Ouman il décide d’ y retourner chaque année. Il faudrait qu’on y aille une prochaine fois pour comprendre ce phénomène, mais jusque- la nous profitons de ces fêtes dans l’ambiance tellement particulière de Jérusalem.