Nom: Demri ; Prénom: Sonia ; Age: 37 ans ; Mariée, 4 enfants.
Dans le quartier depuis 6 ans. Habitait avant à Guivat Mordehai
Lorsque nous habitions Guivat Mordehai, nous avons souhaité devenir propriétaires d’un bien immobilier. Nous nous sommes orientés vers Har Homa. Ce quartier offrait l’opportunité d’accéder à la propriété pour des prix moins élevés que Guivat Mordehai.
Les constructions sont très récentes et les appartements y sont neufs, ce qui est un atout considérable (pas de vétusté, pas de réparations ou de rénovations à prévoir avant d’investir les lieux).
Har Homa est une communauté très francophone, et ses habitants sont vraiment investis pour en faire un endroit communautaire agréable et chaleureux. Le Matnass, avec Michele Cohen organisent régulièrement des fêtes et des activités pour les familles contrairement à beaucoup d’autres endroits ou il y a peu d’échanges entre voisins et habitants d’un même quartier. Les français connaissent bien Michèle Cohen: elle est déléguée de la mairie chargée de faciliter l’intégration des olim.
Plusieurs écoles existent sur Har Homa, la tendance y est plutôt Mamlahti Dati. L’école de mes enfants est sur le même trottoir que le Matnass et ils peuvent donc aller seuls à leurs activités extrascolaires après la classe. Les mouvements de jeunesse sont également très présents: Ezra, Bne Akiva et Ariel ont des « snifs » dans le quartier.
Beaucoup de jeunes couples et de familles viennent s’installer à Har Homa et les enfants sont donc au cœur du quartier. Parcs, jardins d’enfants, ganim, activités, tout est organisé pour eux. On trouve également des stades de basket, de foot et des aires de fitness en libre accès. Une piste cyclable fait également tout le tour du quartier. Les adolescents et les personnes âgées ne sont pas en reste: de nombreuses sorties et activités leurs sont consacrées.
Concernant les commerces et services, Har Homa est également bien placé : supermarchés, boucherie, boulangerie, optique, koupot holim, de nombreux médecins français y consultent d’ailleurs : Dr Partouche, Dr Touitou, Dr Demma, Dr Attali.
Il manque surtout la Poste, les banques et éventuellement une piscine, mais ces constructions sont en projet.
Les synagogues se créent principalement dans les parkings et fleurissent à chaque coin de rue, en accord avec les habitants et en attendant l’attribution d’un local adéquat. De nombreux cours de thora sont également organisés, tout comme des soirées festives lors de Rosh Hodesh. La communauté francophone est très active dans le quartier, il y a énormément de solidarité : des chaînes de repas sont organisées pour les accouchées ou pour des familles qui sont dans une situation financière difficile. J’ai d’ailleurs participé à des soirées Afrachat Hala ou à des lectures de Tehilim.
S’il fallait trouver les inconvénients de mon quartier malgré tout je parlerais du manque de verdure et d’espace à cause des constructions très rapprochées : en été l’ombre se fait rare. Enfin le relief de Har Homa implique beaucoup de montées, et d’escaliers, lorsqu’on a des enfants en bas âge et sans voiture cela peut rapidement devenir épuisant.