En cette veille de fêtes, personne ne peut rester indifférent face au dénuement de certaines familles en Israël. Parmi elles, 17 000 comptent chaque année sur le soutien de Yad Ezra VéShulamit. WebAviv a décidé de vous présenter cette formidable association. Chaque semaine nous mettrons en avant une autre association de hessed.
« Pouvez-vous donner quelque chose à manger à mes enfants? Je n’ai plus rien, moi-même je n’ai rien avalé depuis deux jours »
C’est à cette scène surréaliste que les bénévoles de Yad Ezra VéShulamit ont été confrontés: une mère, entourée de ses enfants, éclatant en sanglots en implorant leur aide. Sans attendre une réponse, elle installa ses trois petits à une table un peu éloignée de l’entrée, comme par pudeur.
A ce stade, la honte n’est plus de mise. La dignité humaine préserve la personne d’en arriver là. Mais demander reste difficile pour ne pas se sentir redevable, garder l’espoir d’être de ceux qui donnent et non de ceux qui reçoivent et parce qu’il est gravé dans notre mentalité qu’Hachem pourvoit aux besoins essentiels de chacun.
Pourtant, quand il est question de vie ou de mort, quand les enfants ne peuvent plus se concentrer à l’école, n’ont plus la force de parler ou n’osent plus demander, alors les parents sortent de leur silence et crient à l’aide.
Dans ces moments-là, nous ne pouvons décemment pas fermer les yeux sur un tel drame.
Chez Yad Ezra VéShulamit, les volontaires repèrent les familles dans le besoin grâce à un réseau d »informateurs” : « Un tel n’est pas sorti de chez lui depuis trois jours », « l’épicier a refusé ce matin, un pain à une petite fille de huit ans parce que la note de la famille n’était plus payée depuis trois mois »… La liste est malheureusement longue.
Bien sûr tout le monde en Israël n’en est pas là car la solidarité est importante. On voit souvent en bas des immeubles des cageots de fruits et légumes déposés pendant la nuit permettant aux personnes dans le besoin de se servir .
A la question » pourquoi déposez-vous ces légumes et ces fruits? » – on nous répond « Dans la Torah, il est écrit qu’il faut faire la Mitsva de Leket et Peah – laisser les gerbes de blé tombées par inadvertance et ne pas récolter les coins des champs pour les pauvres ».
De notre point de vue, c’est une belle mitsva qui ne devrait pas être uniquement le fait des agriculteurs qui ne représentent en Israël que 4 ou 5% de la population.
A Jérusalem par exemple, les pauvres représentent 40 à 50% des habitants, et 20% des enfants n’ont même pas un repas par jour et souffrent de malnutrition.
Chez Yad Ezra VéShulamit, près de 1000 bénévoles tiennent le même raisonnement. Haïm par exemple visite les familles pauvres tous les vendredis matin avec sa voiture personnelle en déposant discrètement les paniers de Shabbat devant les portes et assume seul les frais d’essence.
Yad Ezra VéShulamit, ce sont 750 enfants nourris avec un repas chaud tous les jours dans nos centres et 2500 paniers distribués tous les vendredis dans tout Israël.
Nous avons une lourde responsabilité et manquer un rendez-vous serait une catastrophe pour les familles qui attendent. Parfois, le panier prévu pour Shabbat dure toute la semaine…
Vous pouvez vous aussi participer à ces Mitsvot.
Quelque soit la somme que vous donnerez, sachez que pour certains, elle fera la différence, car chaque Shekel compte !
Mais surtout faites vite !
Pour effectuer un don en ligne, rendez-vous sur le site : https://www.yadezra.net/donation_f.php?occasion=new_year
Merci.